Les frères de grands joueurs qui ont raté leur carrière

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Au fil de mes recherches sur le net, je suis tombé sur un article très intéressant (issu du site les cahiers du football) que je souhaite vous faire partager aujourd’hui. Il s’agit d’un classement des 10 meilleurs frères de grands joueurs. Contrairement à leurs ainé, ils n’auront jamais éclater au grand jour…

Ils ont évolué aux antipodes (parfois géographiquement) de leurs glorieux aînés ou cadets, et connu les prêts en série plutôt que les transferts retentissants…

1. Digao

Le Milan AC est réputé pour sa grande classe envers les joueurs qui ont fait son succès. Quand Kaka rejoint les Rossoneri, il emmène dans ses valises son jeune frère Digao. Milan ne peut plus signer de joueur extra-communautaire et s’arrange pour que la Samp l’accueille dans son effectif. Une saison plus tard, il rejoint les Milanistes qui le prêtent pendant deux ans à Rimini, en Serie B. De retour de prêt, il va squatter pendant une saison Milanello. Après une saison presque blanche (un match de Serie A tout de même), Digao prolonge son contrat avec le Milan jusqu’en 2013 et part en prêt au Standard de Liège. Le lendemain de sa signature, Digao se rompt les croisés. Il ne jouera qu’un match sous les couleurs liégeoises.

À son retour de prêt, Milan se sait pas trop quoi en faire et le prête tour à tour à Lecce et Crotone, où il ne jouera toujours pas. Au moment du transfert du grand frère au Real, Milan a bien essayé de le glisser dans ses valises, mais la Maison blanche n’a pas senti l’affaire.
En 2010, Milan réussit à se débarrasser du joueur en le transférant définitivement à Penafiel, en D2 portugaise.

2. Hugo Maradona

Plus jeune frère de Diego, Hugo arrive à tenir la comparaison jusqu’à la fin de son adolescence. International des moins de 16 ans, il plante deux buts en championnat du monde. Il commence, comme son frère, dans l’équipe d’Argentinos junior mais il marquera nettement moins de buts. À dix-huit ans, il rejoint son frère en Italie en signant à Ascoli, alors en Serie A. Alors que son frère finit meilleur buteur et remporte la Coupe d’Italie. Hugo voit, du banc, son équipe finir à la douzième place.

L’année suivante, il signe au Rayo Vallecano, en Segunda division. Il y reste deux saisons, le temps de connaître une montée en Liga et une descente en Segunda. Hugo n’est toujours pas titulaire et quitte le Rayo pour rejoindre le Rapid Vienne. L’aventure dure trois mois avant un retour en Amsud, dans le championnat vénézuélien.
Après un petit passage dans le championnat uruguayen, Hugo finit sa carrière au Japon dans des clubs amateurs.

3. Chedric Seedorf

Le petit frère de Clarence fait ses classes dans les équipes de jeunes de l’Ajax. En 1999, son père, qui est aussi son agent, entre en conflit avec l’entraîneur de l’Ajax et trouve un accord avec le Real pour finir la formation de son fils. Quand Clarence signe à l’Inter, le Real fait un package avec le petit Chédric. Réalisant que son fils ne pourra jamais jouer chez les Nerazzurri, papa expédie Chedric au Nac Breda. Chedric ne s’y impose pas et est cantonné à l’équipe réserve.

En 2005, il s’engage à Legnano, club présidé par Marco Simone, ancien collègue de Clarence au Milan. Chedric va continuer à enchaîner les clubs amateurs sans jamais s’imposer. Il signera même un contrat à Croix-de-Savoie où il ne jouera même pas un match.
Actuellement, il évolue à Monza, club dont le président n’est autre que… Clarence Seedorf.

4. Haruna Babangida

À treize ans, Haruna rejoint le centre de formation de l’Ajax Amsterdam, où son grand frère s’est fait connaître. Un an plus tard, Louis Van Gaal le fait venir à Barcelone et lui fait jouer son premier match sous les couleurs blaugrana alors qu’il n’a que quinze ans. Ce match de pré-saison fait alors de Babangida le plus jeune joueur jamais aligné par le Barca. Avec la réserve, Haruna confirme son talent (47 buts en 136 apparitions), mais n’est jamais lancé dans l’équipe première. À vingt ans, il est prêté à Terrassa (en Segunda) où il fait une saison complète. De retour, il ne quitte toujours pas l’équipe réserve, mais prend une nouvelle dimension en devenant international (sa seule sélection pour une défaite au Japon par 3 buts à 0).

En 2005, il est transféré au Metalurg Donetsk où il ne flambe pas vraiment. Haruna signe ensuite un contrat de trois ans à l’Olympiakos. Après une première saison correcte, il retrouve le banc de touche et est transféré dans le championnat chypriote avant la fin de son contrat.
Après un passage par le championnat russe, Haruna signe en juin dernier à Mayence, club actuel leader de la Bundesliga avec lequel il n’a toujours pas disputé un seul match).

5. Roberto Assis

Quand Ronaldinho débarque au Paris SG, la France découvre son frère et agent, Roberto Assis. Roberto n’a que vingt-neuf ans et a dû mettre sa carrière entre parenthèses pour gérer au mieux le transfert de son frère. Oui, « sa carrière ». Il signe son premier contrat pro à seize ans, à Porto Alegre. Remplaçant de Valdo, il est très tôt considéré comme un grand espoir brésilien. Alors qu’il est convoité par différents clubs européens, Gremio fait tout pour le retenir et offre pour toute sa famille une grande villa avec piscine (piscine dans laquelle son père s’électrocutera et fera de Roberto le chef de la famille Assis). Quelques mois plus tard, Roberto se blesse au genou et est éloigné pendant une année complète des terrains. Il ne retrouvera jamais son niveau.

En 1992, il signe au FC Sion (il sera du match de coupe d’Europe contre Marseille en 1994). En 1995, il signe au Sporting et pense relancer enfin sa carrière. Malheureusement, son expérience au Portugal va tourner au fiasco. Il enchaîne les prêts au Portugal, au Brésil et au FC Sion. Pour sa dernière année de contrat, le Sporting le conserve dans son effectif. À la fin de son contrat, Roberto va s’essayer aux championnats mexicain puis japonais (en deuxième division). En 2000, Roberto rentre au Brésil pour s’occuper de son frère qui commence déjà à faire des merveilles.
Quand Ronnie signe au PSG, Roberto le suit en France et tente une pige à Montpellier qui ne sera pas très concluante. Il met alors un terme à sa carrière de footballeur et devient agent de Ronnie à plein temps.

6. Gustavo Barros Schelotto

Frère jumeau de Guillermo, Gustavo va tenter toute sa carrière de tenir la comparaison. Mais alors que Guillermo va réussir à devenir un titulaire indiscutable de Boca Juniors et accrocher la sélection à dix reprises, Gustavo va avoir un parcours beaucoup plus compliqué. Après avoir suivi sa formation à La Plata, il est transféré avec son frère au Boca Juniors. Remplaçant, il est prêté à Union et revient avec le même statut.

En 2000, Boca Juniors arrive à le placer dans le transfert de Palermo à Villareal. Ses apparitions seront rares dans l’équipe espagnole et Gustavo retourne en Argentine six mois plus tard. Dans son pays natal, il va se faire balader entre le Racing, Rosario et Boca Juniors sans jamais s’imposer nulle part.
À trente-trois ans, il part découvrir le championnat péruvien, puis le championnat portoricain durant deux saisons. Il est actuellement entraîneur adjoint de Libertad, dans le championnat paraguayen.

7. Sabin Ilie

Petit frère de Adrian Ilie, Sabin serait, parait-il, le meilleur de la famille. Après quelques années en Roumanie, il signe à ving-deux ans à Fenerbahce. Malgré trois buts marqués en une dizaine d’entrée en jeu, il est prêté dès le mois de janvier à un club turc de bas de tableau. En 1998, Adrian Ilie arrive, par on ne sait quel miracle, à convaincre Ranieri de faire signer son petit frère pour cinq ans. Au bout de trois tests en Intertoto, Ranieri comprend et prête le joueur à Lleida, en Segunda.

En cinq saisons, il sera prêté tour à tour au Steaua Bucarest, à Progresul, à l’Energie Cotbus, au Dinamo Bucarest et à Debrecen. En dix ans de carrière, il aura porté le maillot de seize clubs différents (dont une expérience en Chine).
En 2006, Sabin Ilie met un terme à sa carrière de footballeur. Ses kilos en trop et son goût pour l’alcool l’ont sûrement conduit à prendre cette décision, après une dernière étape en Grèce.

8. Vyasheslav Hleb

En 2000, Stuttgart signe pour 150.000 euros les deux frères Hleb. Alexander a dix-neuf ans et gagne sa place de titulaire après une saison d’adaptation. Vyasheslav, quant à lui, ne fera qu’une apparition en quatre exercices. En 2004, il signe à Hambourg, devient international mais passe toujours son temps sur le banc de touche. Prêté six mois aux Grasshoppers, Vyasheslav n’arrive pas à s’imposer et est contraint de rentrer au pays pour gagner du temps de jeu.

Minsk lève l’option d’achat, Vyasheslav enchaîne les saisons et continue à se faire remarquer sur le plan continental en marquant régulièrement avec sa sélection. Chaque année, il fait des essais non concluants dans des clubs anglais et écossais et retourne en Biélorussie. En 2008, Vyasheslav signe en Chine au Shanghai Senshua. Il marque sept buts en 21 matches mais est mis de côté à l’arrivée de Miroslav Blazevic.
Vyasheslav joue encore en Chine, au Shenzhen Ruby.

9. Massimiliano Vieri

Petit frère de Christian Vieri, Max va faire ses classes à la Juve entre 1997 et 1999. La Juve le prête à Prato, Fano, Brescello, Ancona et Hellas Verona. En 2003, il signe à Naples, club qui joue encore son maintien en serie B. Profitant de son double passeport, Max Vieri devient alors international australien. Il obtiendra six sélections au total, jusqu’à la nomination de Guus Hiddink qui mettra fin à la mascarade. Max Vieri va petit à petit descendre en standing.
Après Naples, il signe à Ternana, Triestina, Arezzo, Novara, Lecco et enfin Prato, club amateur près de Florence.

10. Ibrahim Touré

Dans la famille Touré, il y a trois footballeurs. Alors que Yaya et Kolo ont plutôt opté pour des postes défensifs, Ibrahim est attaquant. Malheureusement, il semblerait qu’il soit encore moins doué que ses grands frères pour mettre des buts. Après avoir fait ses classes au Tournodi FC en Côte d’Ivoire, Ibrahim rejoint le Metallurg Donetsk, où joue alors Yaya. Après deux saisons, il signe à Nice pour renforcer l’équipe réserve. Utilisé au milieu de terrain, il marquera deux buts en 19 apparitions. À la fin de la saison, il retourne au Metallurg où il ne s’impose toujours. En 2008, Ibrahim comprend qu’il n’aura jamais le niveau de ses frères et rentre au pays renforcer les rangs de l’ASEC Abidjan. Six mois plus tard, il tente sa chance en Syrie où il va jouer une saison et demi avant de signer dans un club de première division égyptienne. Il n’a que vingt-quatre ans, mais peu de chances de faire une carrière comparable à celle de ses frères.


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